LE REPERTOIRE ANCIEN DE LA TROUPE DU RHUM
ACROBATES
Distribution:
Karine SERRALTA
Denis DUTHIEUW
Mise en scène par: Stéphane Eichenholc
Avec le soutien du Conseil Général des Alpes-Maritimes, des communes de Villeneuve-Loubet, du Bar sur Loup, Falicon et Menton
LA PIECE
Spectacle réunissant, sous le titre générique " Acrobates ", trois pièces courtes en un acte d'Israël Horovitz. Trois histoires de couples, d'amour et de déchirements, trois histoires
dans lesquelles les personnages possèdent cette dose d'humanité qui constitue le théâtre de la vie où l'humour et la cruauté cohabitent au quotidien.
Lorsque Will retrouve Elsa, ce n'est pas pour jouer à la marelle
avec elle mais plutôt pour exorciser un lourd passé qui les uni tous les deux. pendant ce temps, nos deux acrobates entrent en scène de ménage ! Mais qu'en est -il de cet autre couple enfermé depuis des années dans un stand de tir, à essayer de gagner le gros lot, un poisson rouge ?
« Ecrire une forte pièce en un acte est un bon test pour un auteur dramatique. Une pièce en un acte est dénudée jusqu'aux os : dépouillée. L'auteur est exposé : presque nu. Il n'a nul part où se cacher. Les pièces
en un acte sont compactes, sans coutures. Elles sont le couteau dans le cour, le baiser sur la bouche, l'éclair, le rugissement du lion, le jour le plus chaud, la nuit la plus froide : l'émotion et la sensualité. »:
Israël Horovitz
Après avoir remporté un véritable succès au Festival d'Avignon Off 2002, où il était joué au Théâtre du Bourg-Neuf, ce spectacle a été vu par Israël Horovitz en mai 2003, au Théâtre Antibéa à Antibes. En plus de nous avoir
fait l'honneur d'assister à l'une de nos représentations, cet immense auteur à eu la gentillesse de nous écrire quelques mots suite à cette représentation. Les voici :
« J'ai été ravi de voir la représentation géniale de La Troupe du Rhum de mes trois pièces courtes, Acrobates, Stand de Tir et La Marelle. Denis et Karine sont extrêmement talentueux, inventifs d'une façon exceptionnelle, et des acteurs profondément sensibles. Leur travail est,
tout simplement, le rêve accompli d'un dramartuge. J'attends avec impatience de commencer un autre spectacle avec eux. Israël Horovitz, New-York City.
Les trois pièces en 1 acte
La Marelle
Dans un parc, une jeune femme joue à la marelle, près d'elle, un landau de bébé. Un homme survient, tel un fantôme, à la fois intriguant et inquiétant pour cette femme.
Le dialogue s'installe, les deux êtres qui apparemment ne se connaissent pas ont en fait en commun, un douloureux passé.
Cette pièce a été inspirée à Horovitz par un de ses souvenirs personnels. C'est sans doute pour cela que « La Marelle » sonne comme quelque chose de terriblement vrai.
Acrobates
La pièce commence par ces mots : « Je veux divorcer ! » Ces mots sont ceux d'un homme, sur scène, avec sa femme, tous deux en train de réaliser « tout sourire dehors » un numéro d'acrobates.
Acrobates » est une pièce sur le mariage, à la fois dure, par son propos et ses mots, et drôle par la situation cocasse
de ses protagonistes en pleine scène de ménage, obligés de composer avec le public car. « The Show must go on !
Stand de Tir
Un stand de tir, en hiver, un homme tire au fusil sur un ours mécanique, sa femme est à ses côtés. L'homme n'a qu'une seule pensée : toucher 10 fois de suite l'ours pour décrocher le lot qu'il s'est promis de gagner pour sa femme, un poisson rouge.
Une pièce Férocement cruelle, où chacun des deux personnages vit cloisonné dans son univers, lui dans son obstination aveugle à réussir coûte que coûte, elle dans le terrible sentiment d'être passée à côté de sa vie.
Stand de tir résonne encore d'une première prise de conscience des droits de la femme, et d'une bonne dose de haine pour les rats-maris, les rats-hommes qu'ils ont été.
L'auteur
Israël Horovitz est né à Wakefield dans le Massachusetts en 1939. Il vit actuellement à New-york et fait de fréquentes visites en France pour travailler sur les mises en scène de ses pièces en langue française. Il a écrit plus de cinquante pièces traduites
et jouées dans le monde entier, parmi lesquelles on peut citer « Le Premier », « Sucre d'Orge », « Clair-Obscure », « L'Indien cherche le Bronx », « Le Baiser de la veuve », « Quelque part dans cette vie. » Il est également l'auteur de poèmes, de nouvelles, d'un roman et de nombreux scénarii
(« Avec les compliments de l'auteur » avec Al Pacino, « Un homme amoureux » écrit avec Diane Kurys, « The Deuce ».) Son ouvre a été couronnée par de nombreux prix.Il est le fondateur et le directeur artistique de son propre théâtre, le Gloucester Stage Compagny et du Laboratoire des Ecrivains de Théâtre
de New York. C'est le dramaturge américain vivant le plus produit en France, avec une quinzaine de pièces dans lesquelles se sont illustrés, entre autres, Jean-Claude Dauphin, Laurent Terzieff, Gérard Depardieu, Pierre Dux et Jane Birkin.
Israël Horovitz est tout à la fois sentimental et réaliste.
Comme tous les tendres, comme tous les doux, il écrit les choses les plus cruelles qu'on puisse imaginer.
Eugène Ionesco
Le Metteur en Scène
Stéphane Eichenholc est né en 1962. Après des années d'études au Centre Dramatique National de Nice et à « l Oeil du Silence » (Centre de formation professionnelle d'acteurs), il créé la Compagnie Arkadia en 1998 et monte divers spectacles : « Le Dernier Jour d'un Condamné » d'après Hugo, « Farces »
d après Tchekhov, « Bal-Trap » de Xavier Durringer, "Love" de Murray Schisgal, « Un riche, trois pauvres » de Louis Calaferte. Il a également découvert Jean Franco et Jérôme Pazza qu'il a mis en scène dans « les Diablogues » de Roland Dubillard et à collaboré à la création du dernier spectacle
de Noëlle Perna : « Le Bassin des Méditerranéennes ». Acteur, il joue actuellement dans la nouvelle création d'Israël Horovitz: « Les poings qui volent » (L'Avant-Scène Mai 2003)
et dans « Dom Juan » mis en scène par Daniel Benouin au Théâtre de Nice.
Les Comédiens
Karine Serralta et Denis Duthieuw sont issus du Conservatoire d'Art Dramatique de Grasse, dirigé par Georges Descrières où ils font leurs classes de:
1992 à 1995. Ils en sortent avec une mention et commencent à jouer au sein de La Troupe du Rhum et enchaînent dès lors les créations
Soirées Bourgeoises.
Le Jeu des 7 Lames
Match à la une
Bonne fête Paulette
La Folle Journée de Maître La Brige
Décrochent de nombreuses récompenses, collaborent avec d'autres troupes de la région, côtoient la pub, la radio ("Paroles et lettres de poilus" pour Radio France).
le cinéma
Le Fils Préféré de Nicole Garcia,
Lolita de Adrian Lyne,
R.P.M de Yan Sharp,
Ronin de John Frankenheimer avec Robert de Niro et Jean Réno, etc
La télévision
Dans un Grand vent de Fleurs de Gérard Vergès,
Vado e torno de Vittorio Sindoni avec Jacques Perrin,
Dock 13 réalisé par Fred Demont,
Sous le Soleil réalisation de Eric Summer et Sylvie Ayme,
Méditerranée de Henri Helman)
Et voient leur talent définitivement reconnu et récompensé, d'une part par le succès au Festival d'Avignon 2002 avec la pièce Acrobates d Israël Horovitz mise en scène par Stéphane Eichenholc et la collaboration avec le metteur en scène Eric Le Hung sur La Cage
D'autre part, Les acrobaties du spectacle ont été travaillées avec Patrick Yohalin
acrobate professionnel, professeur d'acrobaties à l'école de cirque des Campelières, entre autres.
La Presse
Karine Serralta et Denis Duthieuw sont bouleversants et rendent ces trois saynètes poignantes de vérité. Ils donnent le meilleur d'eux-mêmes et font passer une émotion rare, ce qui leur vaut un tonnerre d'applaudissements. N'hésitez pas, ils sont littéralement époustouflants !!!Tella Boualem (La Provence) Festival d'Avignon Off 2002
Situations extrêmes et souvent violentes qui permettent à l'écrivain américain Israël Horovitz de donner libre cours à son humour féroce. Entre rire et larmes, on se laisse empoigner par ces tranches de vie remarquablement interprétées par Denis Duthieuw et Karine Serralta, dans une mise
en scène dépouillée de Stéphane Eichenholc.» L'Hebdo Vaucluse (Festival d'Avignon 2002)
Acrobates, titre éponyme d une des trois courtes pièces réunies dans ce patchwork corrosif mis en scène par Stéphane
Eichenholc, croque trois tableaux de couples à la dérive qui, au delà des rires, peuvent glacer les sangs & Dialogues incisifs, personnages campés en deux répliques, situations évolutives flirtant
avec l'absurde, Horovitz sait happer l'attention du spectateur en dénonçant l' idiotie de nos comportements...
L'énergie à toute épreuve des deux comédiens, la vigueur de la mise en scène éclairent le spectacle d'une lumière inquiétante et salutaire... Les acrobaties de Denis Duthieuw et Karine Serralta témoignent d une belle santé
et d un enthousiasme communicatif.Jean-Louis Châles (La Semaine des Spectacles)
L'engagement des comédiens se fait sans concession dans ce choix qui les oblige à donner plus que le meilleur d'eux-mêmes. Ils donnent vie à des personnages d'une grande humanité, inoubliables par l'émotion et la sensualité qu'ils font passer.Annick Manbon ( Nice-Matin )